Association naturiste de la Capitale-Nationale

Publié le 23 février 2014 

Par Michel M.

Quand on parle de Cayo Largo, on a l’impression que tout a été dit sur cette île déserte située dans l’archipel de Los Canarreos, à Cuba, une destination fréquentée par les Québécois depuis 1984.

Il n’est pas rare d’entendre des gens dire qu’ils en sont à leur dixième, voire à leur vingt-cinquième voyage à Cayo Largo. Qu’est-ce qui peut bien expliquer l’engouement de ces gens pour cette île déserte perdue dans la mer des Caraïbes, à 4 heures de vol de Montréal?

Il faut savoir qu’il n’y a aucun village sur l’île et que personne n’y vit en permanence. On y va donc d’abord et avant tout pour se reposer, manger, boire, dormir, se divertir et profiter de la plage et du soleil.

Et quand on parle de plage, on est servi. La plage Paraíso, par exemple, compte en effet parmi les 11 plus belles plages au monde! Cette plage de sable blanc fin comme du sucre à glacer fait tout simplement rêver.

Mais, inutile de se le cacher, c’est pour le naturisme que la plupart des touristes québécois vont à Cayo Largo, qui est, sans contredit. l’endroit par excellence pour oser le naturisme, vu la très grande tolérance qui existe là-bas, entre les employés cubains et les naturistes, d’une part, et entre les visiteurs « textiles » et les naturistes, d’autre part.

Chaque hôtel possède en effet une section de plage naturiste où se regroupent les adeptes du bronzage intégral; autrement, on peut marcher, en tenue de peau, sur des kilomètres de plages vierges parfois sans croiser âme qui vive.

Pour qui veut se divertir et rencontrer du monde, chaque hôtel a son bar, ouvert 24 heures sur 24, et sa scène extérieure où sont présentés, presque tous les soirs, des spectacles de grande qualité.

Les amoureux sont choyés à Cayo Largo, car le concept du forfait tout inclus fait en sorte qu’ils n’ont rien d’autre à faire que de s’occuper d’eux-mêmes. La mer et le ciel offrent toutes les nuances de bleu et les couchers de soleil y sont splendides. On peut même s’y marier et y faire son voyage de noces en même temps!

Mais, par-dessus tout, si on retourne chaque année à Cayo Largo, c’est sans contredit à cause des Cubains eux-mêmes, avec lesquels plusieurs touristes ont noué des amitiés profondes et durables.

Avouez que quand on est reçu avec un grand sourire, dans notre langue et avec des manifestations spontanées d’amitié, voire d’affection, il est difficile de rester insensible à un tel accueil. Alors, quand on en revient, on n’a qu’une seule envie : y retourner au plus vite!

Commentaire de Jacques ROGER (4 avril 2014)

Tu as tout à fait raison, on est bien à Cayo Largo. Il y fait chaud, il y fait beau. On y est bien. Rien à faire, juste jouir de la vie. J’adore le Playa Blanca. Les employés sont d’une gentillesse incroyable. Et ils parlent français. A mon premier voyage, je descend de l’avion. J’embarque dans l’autobus qui nous mène à l’hôtel. Comme j’étais seul, je m’assois près d’une femme dans la quarantaine. Durant les dix minutes de trajet jusqu’à l’hôtel, nous faisons connaissance. Incroyable ! Nous avons passé la plus grande partie du séjour ensemble à rire et à s’amuser. Nous avons nagé avec les dauphins, passé une nuit à la recherche des tortues en période de pontes, marché des kilomètres et des kilomètres de plage. La vie rêvée quoi. Je n’ai qu’une hâte, c’est d’y revenir .

Commentaire de Jean Morency (23 avril 2014)

Je dirais que Cayo Largo est La Mec des québécois naturistes. À moins de 4 heures d’avion de Montréal, une destination de choix en hiver pour la farniente et pourquoi pas en été aussi car souvent avec nos été pluvieux on s’assure au moins de la chaleur.
J’y vais depuis ma découverte en 1998 et y retourne chaque année depuis, mon hôtel préféré est le Sol Cayo Largo à cause de sa proximité avec cette immense plage sauvage sur des kilomètres vers l’ouest.