Le naturisme et les quatre saisons

Par Fabien M.

Parfois, autour de moi, j’entends dire : « J’en ai marre de cette neige! Oh non, encore une journée de pluie! Il fait trop chaud, vivement que cela se radoucisse ». Mais, à mes oreilles, cela sonne comme des paroles venant de personnes en mal d’elles-mêmes, qui ont oublié leurs racines. Alors que naturisme rime avec nature, naturel.

  Le naturisme, ce n’est pas seulement être nu; c’est aussi être en lien avec les éléments et le décor qui nous entourent. Généralement, la première chose qui vient en tête lorsque l’on évoque le naturisme, c’est la plage, sous le gros soleil. Mais, le mouvement naturiste, non, pardon, la pensée naturiste, ce n’est pas seulement ça. C’est profiter du temps présent et de la nature qui nous entoure, et cela, à tout moment, quel que soit le lieu ou l’on se trouve et quel que soit le temps qu’il fait.

Combien ont eu la chance de vivre cette douce sensation de se promener nu(e)s sous la pluie, de sentir toutes ces gouttelettes d’eau ruisseler tout le long de leur corps, libéré(e)s de toute entrave que constituent ces vêtements qui, d’habitude, nous auraient collé à la peau, en pareille circonstance? Non, nul besoin de courir se mettre à l’abri. Une connexion avec la nature se crée.

Penser constamment au futur, c’est courir après le temps qui est irrattrapable, c’est se rendre malheureux.

Par exemple, l’hiver, je me régale à faire du ski alpin. Quand il fait trop froid, un bon café chaud me réchauffe; c’est tout simple et je regarde tout bonnement la neige tomber, à travers ma fenêtre.

Lorsque le printemps pointe le bout de son nez, je range mes skis et je prépare mon vélo.

J’essaye de m’adapter aux saisons et de tirer profit de chacune d’elles. Bien sûr qu’on a tous une saison préférée, mais, croyez moi, j’ai su remplir mon hiver avec toutes les activités naturistes urbaines, sans parler des soirées passées à parler, entre amis naturistes.

Les saisons froides sont plus propices aux discussions animées autour d’un apéro, en évoquant la saison estivale qui approche.

Quel bonheur de dormir nu pendant qu’il neige dehors, de sentir la chaleur se créer sous la couverture. Maugréer contre le froid d’hiver, c’est se rendre plus vite vers les chaleurs torrides de l’été qui nous rendent la peau moite, alors que, inversement, on n’a simplement qu’à prendre ce que la nature nous offre de plus beau.

Pour moi, le naturisme, c’est aussi me lever et ne pas m’habiller, si je n’ai pas à sortir de chez moi. C’est passer l’aspirateur nu, faire la vaisselle nu. Là où l’on vit, dans le monde du consommer-jeter, le naturisme peut nous apporter de grand moments de liberté à moindre coût. C’est un sentiment de bien-être qui nous envahit instantanément.

Être nu, c’est se connecter sur soi et revenir à l’essentiel, se rappeler que l’on a besoin de si peu pour être heureux. Tous les jours, on se crée des besoins alors que notre monde évolue si vite, trop vite.

Heureusement les regroupements naturistes permettent de recréer des liens, de faire naître des amitiés, de jouer aux quilles, tout en laissant nos jobs, nos statuts sociaux en arrière de nous. Plus de place aux stigmates imposées par notre société et qui mettent de l’avant notre statut social, au détriment de qui nous sommes réellement. On revient à la simplicité, comme quand nous étions sur les bancs d’école et que nous avions l’avenir devant nous. On revient à l’essentiel.

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