Par Lester Cox, Venezuela (collaboration spéciale)
Notre société a transformé notre monde pour en faire un environnement qui est tout sauf naturel. Elle a même inventé des technologies qui, dans certains cas, au lieu d’améliorer notre vie lui nuisent, en apportant gaspillage et pollution. Pour trouver ce type d’énergie que seule la nature peut apporter, il faut se rendre dans des endroits isolés qui sont parfois difficiles d’accès. Mais, ce n’est pas pour autant une mission impossible.
Mais, par-dessus tout, le naturisme est une philosophie qui se traduit par un mode de vie. Il implique de changer nos habitudes en faveur d’une vie plus saine, de passer de l’artificiel au naturel. Par exemple, utiliser du miel ou du sucre brun au lieu de sucre blanc, remplacer des médicaments chimiques par des produits à base d’herbes (quand c’est possible), etc.
Un véritable naturiste s’applique à recycler et à économiser l’énergie. La protection de l’environnement devrait être notre principe, en tant que naturistes. Peut-être vous demandez-vous comment appliquer un tel concept en hiver, par exemple.
Cela requiert de la créativité, comme de s’immerger dans un bain tourbillon bien chaud à l’extérieur ou de prendre un bain sauna et de s’exposer ensuite à l’air, par exemple, comme le font les Scandinaves. Parfois, marcher pieds nus dans les bois peut nous permettre de capter cette énergie, sans non plus sous-estimer le fait d’être nu à la maison.
Ce formidable mélange s’appelle le naturisme « extrême ». Si vous avez lu attentivement mes propos, vous aurez remarqué que cette nouvelle tendance est unique et implique de profonds changements dans notre mode de vie. À l’origine, ce nom s’est imposé par la difficulté à atteindre ces endroits isolés au cours de nos excursions. Aujourd’hui, il s’agit davantage d’un retour à l’essence du naturisme et au contact primitif avec la nature.
Réponse de Benoit Duhamel (18 septembre 2012)
Cher Monsieur Cox
Vous dites :
« Mais, par-dessus tout, le naturisme est une philosophie qui se traduit par un mode de vie. Il implique de changer nos habitudes en faveur d’une vie plus saine, de passer de l’artificiel au naturel. Par exemple, utiliser du miel ou du sucre brun au lieu de sucre blanc, remplacer des médicaments chimiques par des produits à base d’herbes (quand c’est possible), etc.
Un véritable naturiste s’applique à recycler et à économiser l’énergie. La protection de l’environnement devrait être notre principe, en tant que naturistes. » -Vous.
Et vous prônez le Bain bien chaud en extérieur ! Ces bains sont une véritable catastrophe : Les produits chimiques qu’il faut y mettre, l’électricité consommée (environ 12 000 Kw/h par an), et l’eau sale rejetée dans l’environnement (environ 1500 litres pour un bain de dimension moyenne ) !
Et aussi vous prônez le sauna ! Un autre truc qui bouffe une quantité odieuse d’électricité.
Et finalement vous prônez d’être nu à la maison. Pour une nudité confortable, lorsque le corps est au repos dans la maison, comme lors d’une session de lecture , par exemple, il faut une température ambiante d’au moins 26°C. En dessous de cette température ambiante, les personnes normalememnt constituées qui ne se trimbalent pas de charges pondérales en surplus, seront totalement inconfortables. Il faut donc augmenter la puissance de chauffage du bâtiment. Une autre consommation exagérée d’électricité lorsque l’on sait que la majorité des maisons unifamiliales au Québec sont chauffées à l’électricité.
Vous prônez de « capter » « l’énergie » qu’il y a « dans la nature ». J’ai plutôt l’impression que de l’énergie vous en gaspillez bien plus que vous en « captez » !
Benoît Duhamel.
Association naturiste de la Capitale-Nationale 