Publié le 8 avril 2012
par Michel M.

Cuba est encore aujourd’hui une de mes destinations favorites. Le soleil, la chaleur, le sable et la mer sont toujours au rendez-vous. Je me suis décidé à partir presque à la dernière minute, juste avant les fêtes; ma destination :
Cayo Santa María, à Cuba.
Je suis descendu à l’hôtel Sol Meliá de Cayo Santa María, un très beau complexe de 300 chambres, réparties en bungalows de quatre unités chacun. Chaque bungalow est construit en béton et bien isolé contre le bruit. Chaque appartement est spacieux et bien aménagé. On y trouve un ou deux lits, une table ronde, deux chaises berçantes et un bureau pour y écrire ses cartes postales. Un petit meuble situé en face du lit, abrite un mini-frigo. Un téléviseur est installé dessus et propose des chaînes dans la plupart des langues parlées par les touristes, dont le français.
Le complexe forme un village où les sentiers bien éclairés pour qu’on puisse les emprunter le soir serpentent dans un grand jardin de plantes exotiques. Les haies étaient en fleur, taillées à l’anglaise. Les palmiers étaient chargés de noix de coco que les jardiniers nous offraient pour nous désaltérer. Les hibiscus, qu’on trouve ici en pots dans les centres jardins, poussent là-bas à l’état sauvage, en arbustes de deux mètres de hauteur. Le site est fumigé chaque jour pour contrôler les mouches et les moustiques. Aidé par le vent, on se promène sur le site sans être incommodé par les insectes. Il y a bien quelques lézards, papillons, cafards et autres insectes à carapace mais on est en pleine nature et il faut bien que les oiseaux se nourrissent aussi!

Le lendemain matin, je me suis installé du côté de la section naturiste de la plage. Elle est orientée vers le nord et il me faut tourner ma chaise dos à la mer pour faire face au soleil. Il y a assez de place et de chaises pour tout le monde. Les quelques palapas ne sont pas très en demande tellement le vent est constant et les passages nuageux fréquents. J’apprécie d’autant plus chaque rayon de soleil qui se fraie un chemin jusqu’à moi. À la plage naturiste, il y a surtout des couples et quelques personnes seules dont plusieurs parlent français. La plage, longue de plusieurs kilomètres, est un endroit propice à la marche et beaucoup de « textiles » y viennent et se mêlent aux naturistes sans en faire de cas. Pendant mon séjour, la marée basse avait lieu l’après-midi et je partais marcher du côté ouest jusqu’au dernier hôtel, le Meliá Buenavista.

En fin d’après-midi, les gens désertent la plage et retournent au complexe prendre un verre et flâner ici et là avant de regagner leur bungalow. Le buffet et les deux restaurants à la carte, ouvrent leurs portes à 19 h. Le buffet est bien garni et on trouve de tout : du bœuf, du poulet, du porc, des fruits de mer et aussi tout ce qu’il faut pour se faire une salade. Bien que je ne sois pas un bec sucré, j’ai jeté un coup d’œil à la table des desserts et elle me semblait bien garnie et toujours achalandée. À mon point de vue, c’est un buffet sans surprise, toujours bon, jamais succulent. Cuba traîne depuis longtemps une mauvaise réputation concernant la nourriture mais aujourd’hui, les choses se sont beaucoup améliorées. Je sais à quoi m’attendre et je ne suis jamais déçu. En soirée, les alentours de la piscine se transforment en salle de spectacle. Des chaises sont installées devant la scène extérieure, à la belle étoile. On y présente des spectacles haut en couleur, entraînant et divertissant, au grand plaisir des gens qui remplissent la place.
La semaine s’écoule lentement, au rythme des Caraïbes, mais elle finit par finir. De retour à la maison, je me dis que c’est quand même merveilleux de pouvoir profiter d’une destination si proche et si abordable. Les deux pieds dans la neige, une pelle à la main, je m’arrête une minute de déneiger mon entrée et je suis déjà prêt à repartir!


